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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/235

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M. DE PRECINAT.

Cela est tout simple ; vous héritez assez pour cela. Vous avez vu sans doute le testament ?

M. BERNIQUET.

Oh, pour cela oui, je l’ai vu comme je vous vois.

M. DE PRECINAT.

Eh bien, il vous donne tout, votre oncle ?

M. BERNIQUET.

Oui, comme à son plus proche héritier ; & il n’y a que moi.

M. DE PRECINAT.

Il n’a jamais eu d’autres parents ?

M. BERNIQUET.

Il avoit un frere aîné en Amérique ou en Afrique ; c’est la même chose, je crois.

M. DE PRECINAT.

Pas tout-à-fait. Et ce frere est donc mort ?

M. BERNIQUET.

Il y a bien long-temps : c’étoit un mauvais sujet, il tuoit tout le monde ; voilà pourquoi on l’avoit envoyé bien loin.

M. DE PRECINAT.

Vous devez hériter de plus de cent mille écus ?