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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/238

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M. BERNIQUET.

Oh ! je suis un bon parti, moi, avec mes casserolles & mon bassin à barbe d’argent.

M. DE PRECINAT.

Je vous le dis, ne craignez rien ; & puis je parlerai à ma fille, pourvu que vous ne changiez pas d’avis.

M. BERNIQUET.

Moi, changer d’avis ! pour qui me prenez-vous ? savez-vous que je suis capable de vous signer un dédit, pour vous rassurer ?

M. DE PRECINAT.

Vous entendez donc les affaires ?

M. BERNIQUET.

Comme ceux qui les font, je vous en réponds. Comment aurois-je vécu depuis que je suis à Paris sans cela ? mon oncle ne me donnoit rien.

M. DE PRECINAT.

Et comment avez-vous fait ?

M. BERNIQUET.

Comme tous les autres : j’ai emprunté tant que j’ai pu, parce que je disois : j’hériterai bientôt, & il faut que je fasse figure.

M. DE PRECINAT.

Et combien devez-vous ?