Aller au contenu

Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/237

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. BERNIQUET.

Oui, & Mademoiselle votre fille aussi, puisque j’en suis amoureux, & que vous me la donnez en mariage.

M. DE PRECINAT.

Sans doute.

M. BERNIQUET.

Mon grand-oncle, à qui j’en avois parlé, n’y vouloit pas consentir : je vous le dis à présent qu’il est mort, parce que je ne le crains plus. Il n’y a que Monsieur d’Alvin que je crains.

M. DE PRECINAT.

Comment ?

M. BERNIQUET.

Oui, il loge ici ; il pourrait être amoureux de Mademoiselle votre fille. Je suis malin, moi, je devine cela.

M. DE PRECINAT.

Bon ! c’est son cousin.

M. BERNIQUET.

C’est son cousin ? je ne savois pas cela. Cela fait une différence.

M. DE PRECINAT.

Et puis il n’est pas si riche que vous.