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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/248

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M. D’ALVIN.

Oui, je les ai vu partir, & c’est ici que je viens attendre le succès de cette entreprise.

Mlle. DE PRECINAT.

Il faudroit que mon père en fût instruit.

M. D’ALVIN.

Mais s’il est chez son Notaire, il les verra passer ; ils étoient en marche quand je suis venu ici.

Mlle. DE PRECINAT.

Il seroit important de savoir s’il a continué de faire dresser le contrat.

M. D’ALVIN.

Vous avez raison. Comment ferons-nous ? attendez, doit-il revenir ici ?

Mlle. DE PRECINAT.

Je n’en sais rien.

M. D’ALVIN.

J’attends La France.

Mlle. DE PRECINAT.

Pourquoi faire ?

M. D’ALVIN.

Pour savoir la mine qu’aura fait Berniquet, lorsque mes héritiers supposés auront pris sa place.

Mlle. DE PRECINAT.

Ah ! fort bien.