Aller au contenu

Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/255

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mlle. DE PRECINAT, bas à M. d’Alvin.

Tout seroit-il découvert ?

M. DE PRECINAT.

Mais n’y a-t-il pas d’autres héritiers plus près que vous ?

M. BERNIQUET.

Oui vraiment, & ils sont arrivés bien à propos pour l’enterrement ; je ne me suis plus trouvé que le cinquieme.

M. D’ALVIN.

Je crois que cela vous a un peu fâché ?

M. BERNIQUET.

Oui, parce que leurs laquais m’ont ri au nez ; j’ai cru qu’ils se moquoient de moi.

Mlle. DE PRECINAT.

Et cela n’étoit donc pas ?

M. BERNIQUET.

Bon ! tout au contraire, leurs maîtres m’ont fait cent politesses, & ils m’ont bien remercié des soins que j’ai pris de mon oncle ; je crois que cela fera des cousins fort honnêtes.

Mlle. DE PRECINAT.

Assurément ; mais après ?

M. BERNIQUET.

Après ? ils ont fait mettre le scellé par-tout, jusques sur la porte de ma chambre ; cela est très-plaisant.