Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/32

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ment beaucoup de copies ; parce que je connois mille femmes qui voudroient en avoir, ma fortune seroit faite.

LE MARQUIS.

Eh bien, j’y consens, à condition que vous ferez tout ce qu’il vous sera possible pour savoir quelle est la Dame.

L’HAMEÇON, faisant semblant de travailler.

Je vous le promets.

LE MARQUIS.

Où demeurez-vous ?

L’HAMEÇON.

Monsieur le Marquis sait-il la rue du Ponceau ?

LE MARQUIS.

Non ; mais mes gens la trouveront.

L’HAMEÇON.

Ils n’auront qu’à demander Rajeuni, peintre en miniature, chez un Tabletier.

LE MARQUIS.

Cela est bon.

L’HAMEÇON.

Monsieur le Marquis, si vous vouliez bien vous tourner un peu de mon côté.

LE MARQUIS.

Comme cela ?

L’HAMEÇON.

Oui. Fort bien. Je ne suis pas étonné si toutes