Aller au contenu

Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/331

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. PINÇON.

Pour dix louis.

M. DU HABLE.

Pour ce qu’ils m’ont coûté.

M. PINÇON.

C’est fort bien à vous. Monsieur l’Abbé, on parle beaucoup à Sedan de ce voleur.

Me. DE MORTILLIERE.

Mais il faudroit le faire arrêter.

M. PINÇON.

On a trouvé des moyens pour cela, & Monsieur l’intendant fait faire des perquisitions…

Me. DE SOUSAY.

Il faut qu’une route comme celle-ci soit sûre.

M. PINÇON.

Elle le sera aussi. Monsieur l’Abbé, j’ai quitté les Dragons.

L’ABBÉ.

Comment mon oncle y a-t-il consenti ?

M. PINÇON.

Il savoit que je n’a vois point de fortune ; il m’a fait faire un arrangement pour céder mon emploi, & il m’a fait avoir une lieutenance de la Maréchaussée de cette province. (Il déboutonne sa redingotte.)

M. DU HABLE.

Ah ciel ! (Il veut sortir.)