Aller au contenu

Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/333

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

L’ABBÉ.

Si vous voulez que je vous le dise, je m’en étois un peu douté, & je voulois lui parler en particulier.

Me. DE MORTILLIERE.

Ah oui, l’Abbé, c’est bien fin, à cette heure que vous le connoissez.

M. PINÇON.

Allons, Monsieur, suivez-moi.

M. DU HABLE.

Mais, Messieurs, Mesdames, Monsieur l’Abbé, priez donc pour moi.

M. PINÇON.

Cela est inutile. Pour vous, Madame Rougeau, nous nous reverrons. Faites donner des chevaux à ces Dames.

Me. ROUGEAU.

Et le souper que l’on tait pour elles ?

M. PINÇON.

Ces Dames ne souperont, ni ne coucheront ici.

Me. ROUGEAU.

Monsieur du Hable, je vous l’avois bien dit.

M. PINÇON.

Allons, Mesdames, j’aurai l’honneur de vous escorter.