Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Scène II.
Me. DENERÉE, LE CHEVALIER, Me. BABAS.
Me. DENERÉE.
Eh bien, Madame Babas, mon oncle se croit-il toujours mort ?
Me. BABAS.
Ah ! mon Dieu, Madame, plus que jamais ; il nous fait perdre l’esprit. Premiérement, il ne veut plus ouvrir les yeux, & il ne parle que de son enterrement, & puis il dit qu’on verra dans son testament qu’il ne veut ni cloches, ni chant ; quelle pitié ! ensuite il demande si on l’a lu.
LE CHEVALIER.
Est-ce que les Notaires n’ont pas vu qu’il étoit dans le délire ?
Me. BABAS.
Mais c’est qu’il n’y étoit pas, Madame, & qu’il avoit toute la raison comme moi. Il n’y a qu’un point qui le tourmentoit, c’étoit de savoir que vous vous portiez bien, vous, Monsieur le Chevalier & Monsieur Sobrin aussi. Pour Monsieur Sobrin, il a bien raison de le détester ; car