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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/79

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M. SOBRIN.

Oui, avec un températif que je vous ai fait donner.

M. DESPREUILS.

Je ne me souviens pas…

LE BRUN.

Je m’en souviens bien, moi.

M. SOBRIN.

Ne vous l’a-t-on pas remis pour le faire prendre à Monsieur Despreuils ?

LE BRUN.

Oui, Monsieur ; mais comme vous ne vouliez pas croire que c’étoit la diette qui l’avoit mis dans l’état où il étoit, Madame Babas & moi nous lui avons fait manger une cuisse & une aile de poulet : il a bien dormi ; il se porte à merveille, & voilà votre températif que j’avois gardé dans ma poche.

M. SOBRIN.

Quoi ! vous l’avez fait manger ?

Me. BABAS.

Oui, Monsieur ; tenez, voilà les restes du poulet & du vin.

M. SOBRIN.

Et vous le croyez guéri ?