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LE COMTE.
Oui, ces arbres sans tête qui courent les uns après les autres sur vos gazons, sont charmants !
LA MARQUISE.
Délicieux ! vous verrez, quand ils seront venus.
LE COMTE.
Ces tombes de fleurs que l’on rencontre par-ci, par-là sur vos gazons, m’ont fait un plaisir à quoi l’on n’est pas accoutumé.
LA MARQUISE.
Et mes montagnes ?
LE COMTE.
Charmantes ! la vue passe par-dessus, rien n’est plus commode ! Voilà ce que j’ai trouvé de mieux imaginé dans ces sortes de jardins-là.
LA MARQUISE.
Vous ne me parlez pas de mes arbres étrangers, de mes arbres verts.
LE COMTE.
Il n’y a rien comme cela !
LA MARQUISE.
Je suis bien aise que vous en soyez content.
LE COMTE.
Comment ne le serois-je pas ? cela vous agrandit, vous éleve au-dessus de tout le monde !