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LA MARQUISE.
Comment cela, Comte ? je ne comprends pas bien.
LE COMTE.
Vous savez que les pins, les sapins, tous ces arbres-là, dans leur pays, touchent les cieux, qu’à peine les regards peuvent atteindre à leurs cîmes ?…
LA MARQUISE.
Rien n’est plus vrai.
LE COMTE.
Et ici on y touche avec la main.
LA MARQUISE.
Vous avez raison : on se croit des géants ou des Dieux. A propos de cela, vous avez vu mon cedre du Liban ?
LE COMTE.
Ah ! je vous en réponds ; le Vicomte me l’a montré.
LA MARQUISE.
C’est lui qui me l’a donné.
LE COMTE.
Il m’a fait faire bien du chemin pour le trouver.
LA MARQUISE.
C’est qu’il a la vue basse, il falloit l’aider.
LE COMTE.
Je ne demandois pas mieux ; & pour cela je