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nous ne serons que deux ; car moi, je ne veux jamais mener personne.
M. GOBERGEAU.
Et qui mènera les deux femmes-de-chambre de la Présidente ?
M. BETASSIER.
Elle n’en aura pas.
M. GOBERGEAU.
Elle n’en aura pas ! ma fille n’aura pas de femmes-de-chambre !
M. BETASSIER.
Non ; parce que nous avons un perruquier à Troyes qui coëffe toutes les femmes de la ville, elle le prendra.
M. GOBERGEAU.
Elle ne le prendra pas, ni vous non plus ; car vous n’épouserez jamais ma fille.
M. BETASSIER.
Mais écoutez donc, Monsieur Duverdier.
M. GOBERGEAU.
Et j’écrirai à votre père que vous êtes un vilain, un avare.
M. BETASSIER.
Mais si Mademoiselle votre fille vouloit de moi ?