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M. GOBERGEAU.
Elle n’est pas capable de penser comme vous.
M. BETASSIER.
Que je lui parle seulement.
M. GOBERGEAU.
Je ne le souffrirai pas ; & dès ce moment tout est rompu.
M. BETASSIER.
Monsieur, que je vous dise un mot.
M. GOBERGEAU.
Non, je n’écoute plus rien, & je vous prie de sortir de chez moi, & dans l’instant.
M. BETASSIER.
Vous me chassez ?
M. GOBERGEAU.
Ah ! je vous en réponds. Allons, sortez.
M. BETASSIER.
Monsieur, savez-vous que j’ai du cœur ?
M. GOBERGEAU.
Qu’est-ce que vous ferez ?
M. BETASSIER.
Je m’en irai, & je n’épouserai point votre fille.
M. GOBERGEAU.
C’est tout ce que je demande.