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M. DUVERDIER.
Ah ! vous êtes donc un avare ?
M. BETASSIER.
Vous voyez bien que vous êtes Monsieur Gobergeau ; car il m’a déjà dit cela.
M. DUVERDIER.
C’est-à-dire, qu’il vous connoît.
M. BETASSIER.
Non, Monsieur ; car je ne suis pas un avare.
M. DUVERDIER.
Qu’est-ce donc que vous êtes ?
M. BETASSIER.
Je suis économe.
M. DUVERDIER.
Ce n’est pas trop le vice du temps ; mais j’aime mieux cela que de faire des dettes, en dépensant plus que son revenu, comme font actuellement bien des gens dans ce pays-ci.
M. BETASSIER.
Oh ! je ne serai sûrement pas comme cela.
M. DUVERDIER.
Voilà ce que m’a mandé plusieurs fois votre père.
M. BETASSIER.
Vous connoissez donc son écriture ?