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M. DUVERDIER.

Mais sûrement.

M. BETASSIER, montrant la lettre.

Tenez, voyez un peu celle de cette lettre, de qui est-elle ?

M. DUVERDIER.

De votre pere.

M. BETASSIER, donnant la lettre.

Ah ! vous êtes donc le vrai Monsieur Duverdier ; j’en suis bien sûr à présent, je suis bien votre très-humble serviteur.

M. DUVERDIER, lisant.

Il m’avoit déjà mandé tout cela. Ah ! il vous avoit recommandé de vous faire faire un habit verd ?

M. BETASSIER.

Oui, vraiment ; & je vous ai dit combien j’en avois été fâché.

M. DUVERDIER.

Sûrement, ma sœur assurera tout son bien à ma fille, lorsque vous l’épouserez.

M. BETASSIER, se frottant les mains.

Cela fera une bonne affaire !

M. DUVERDIER.

Vous paroissez bien aimer l’argent.