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TROTAS.
On traîne ses malheurs, en croyant qu’on les fuit.
CRIARDUS.
Un songe trop cruel sans cesse me poursuit.
TROTAS.
Détestez votre sort.
CRIARDUS.
Je vois en d’autres bras ma divine Princesse !
Je ne puis de mon cœur bannir l’amour jaloux.
Destin, cruel Destin, ce sont là de tes coups !
TROTAS.
Je vous cache un secret, hélas !…
CRIARDUS.
Quel sujet ? instruis-moi.
TROTAS.
Non, je ne puis le dire.
CRIARDUS.
Pourquoi dissimuler ?
TROTAS.
Aux soupçons, aux ennuis, à la flamme, aux amants,
A ce qui peut troubler une ame trop sensible,