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TROTAS.
Parce que votre cœur aimoit en d’autres lieux.
Avec Scandée, enfin, vous fuyez votre pere :
Nous abordons ici ; qu’y prétendez-vous faire ?
L’Empereur Poignardin a de l’esprit, des yeux,
Et pour ne pas aimer, il n’est pas assez vieux :
Auprès de la Princesse il paroît qu’il s’enflamme.
Ah ! craignez que l’amour n’embrase trop son ame…
CRIARDUS.
Craindrois-je que Scandée…
TROTAS.
J’en sais plus d’un exemple. Il y faudroit songer.
CRIARDUS.
De quels soupçons cruels veux-tu ternir sa gloire ?
Malheureux ! que fais-tu ? Non, je ne puis le croire.
TROTAS.
Je dis que je le crains.
CRIARDUS.
Tu périras, tyran, redoute mon courroux :
Mon bras armé, sur toi vengera cet outrage.
TROTAS.
Ah ! Seigneur, arrêtez ; s’il entend ce tapage…