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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/110

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La Mere Durand.

Ma Mere, mon Père… c’est votre faute.

Thérèse.

À moi ?

La Mere Durand.

Sans doute, si vous faisiez ce que je vous dis, cela ne seroit pas arrivé.

Thérèse.

Est-ce que je peux garder votre Chat, moi ?

La Mere Durand.

Et pourquoi pas ? Vous dites que vous l’aimez tant.

Thérèse.

Cela est bien vrai. Robin, Robin.

La Mere Durand.

Oui Robin. Si vous n’aviez pas laissé la porte ouverte, après le souper, il ne seroit pas sorti. Vous ne pouvez pas filer dans la maison, sans vouloir voir tous ceux qui passent devant la porte.

Thérèse.

Quoi ! par le tems qu’il fait, je ne pourrai seulement pas prendre l’air ?