Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/111

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La Mere Durand.

Prendre l’air ! oh ! je sais bien pourquoi ? c’est pour voir passer les garçons.

Thérèse.

Les garçons ?

La Mere Durand.

Oui, votre Vincent ; mais je vous l’ai déja dit ; que je le voie encore venir ici.

Thérèse.

Et quelle raison avez-vous ?

La Mere Durand.

Je vous rendrai compte, oui ; en un mot comme en cent, je vous dis que je ne le veux pas.

Thérèse.

Mais n’est-ce pas un honnête garçon ?

La Mere Durand.

Je n’en fais rien : il peut être honnête homme pour vous, mais il ne l’est pas pour moi.

Thérèse.

Il a du bien.

La Mere Durand.

Je n’ai que faire de son bien, qu’il le garde.