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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/125

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Vincent.

Je vais me cacher derrière l’armoire. Il se cache.

La Mere Durand.

Allons donc ?

Thérèse, ouvrant la porte.

Vous êtes bien pressée : j’allumois la lampe.

La Mere Durand.

Et pourquoi allumer la lampe ? Elle ferme la porte. Allumer la lampe !

Thérèse.

C’est pour voir clair.

La Mere Durand.

Oui, pour filer, cela est bien nécessaire.

Thérèse.

Eh bien, ma Mere, le Chat ?

La Mere Durand.

Le Chat, le Chat ; je ne sais où il s’est fourré, je ne l’ai trouvé nulle part, & si j’ai couru que je n’en puis plus. J’aurois filé une bobine depuis ce tems-là. Voyons ce que vous avez fait.

Thérèse.

Le voilà ; mais…