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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/126

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La Mere Durand.

Quoi, mais ? Vous n’avez rien fait ?

Thérèse.

C’est que je songeois… ma Mere, avez-vous été chez le compere Morin ?

La Mere Durand.

Pourquoi faire ?

Thérèse.

C’est que, comme c’est tout à côté de chez nous, le Chat pourroit bien y être.

La Mere Durand.

Tu voudrois bien y aller pour voir son neveu Vincent ; mais j’aimerois mieux perdre notre Chat tout-à-fait que de t’y envoyer.

Thérèse.

Allons, voilà que vous ne l’aimez plus à présent ce pauvre Robin.

La Mere Durand.

Que je l’aime, ou que je ne l’aime plus, ce n’est pas ton affaire, paresseuse ; allons, va te coucher pour te lever demain de bonne heure.