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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/131

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La Mere Durand.

Est-il dans la chambre ?

Thérèse.

Oui, ma Mere.

La Mere Durand.

En ce cas-là, je m’en vais fermer la porte, car cette petite sotte-là le laisseroit encore échapper. Elle se lève & va fermer la porte après avoir renversé son rouet.


Scène VII.

LA MERE DURAND revient en tâtonnant.

est donc ma chaise ? Ah, la voilà. Elle s’assied. Et mon rouet ? Elle tâte. Mais il étoit devant moi. Je n’y comprends rien, c’est ce vilain Chat qui est la cause de tout cela. Mon Dieu ! la sotte chose que les enfans & les bêtes ! Elle se baisse en tâtant. Ah ! qu’est-ce que je sens-là ? Est-ce le rouet ? Oui, c’est qu’il étoit tombé. Elle le relève. Pourvu qu’il n’y ait rien de cassé encore. Et la quenouille ? Elle la cherche & elle la trouve. La voilà. Tout cela fait