Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/132

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perdre plus de tems !… voilà comme on n’est jamais riche ! on épargne de la lumière d’un côté, & l’on perd du tems de l’autre. C’est de d’même du Chat, si je n’en avois pas, il ne me coûteroit rien à nourrir ; mais les Rats & les Souris mangeroient tout ce que j’ai. Il faut avouer que l’on est bien malheureux ! On frappe à la porte. Qu’est-ce que j’entends ? On frappe encore.


Scène VIII.

LA MERE DURAND, LE COMPERE MORIN.
Le Compere Morin, à la porte.

Ouvrez-donc la Mere Durand.

La Mere Durand.

Ah ! c’est vous, compere Morin ?

Le Compere Morin.

Eh, oui, c’est moi.

La Mere Durand.

Qu’est-ce que vous voulez ?