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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/134

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Le Compere Morin, lui donnant le Chat.

Voyez plutôt si je me trompe.

La Mere Durand, prenant le Chat.

Non, vraiment, c’est lui-même. Mais je ne comprends pas cela, il étoit ici tout à l’heure.

Le Compere Morin.

Vous le croyez ?

La Mere Durand.

Sûrement, je le crois.

Le Compere Morin.

Je vous dis que cela ne se peut pas, puisqu’il étoit renfermé dans notre huche.

La Mere Durand.

Eh, pardi, je m’en vais vous le faire dire par Thérèse.

Le Compere Morin, riant.

Oui, Thérèse !

La Mere Durand.

Il faut qu’il ait sauté par la fenêtre.

Le Compere Morin.

Quand ?

La Mere Durand.

Je vous dis, tout à l’heure.