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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/133

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Le Compere Morin.

Eh, pardi, je vous rapporte votre Chat.

La Mere Durand.

Mon Chat ? il est ici.

Le Compere Morin.

Je vous dis que non ; puisque je le tiens.

La Mere Durand.

Vous vous trompez.

Le Compere Morin.

Non, non. Ouvrez, ouvrez.

La Mere Durand.

Je le veux bien, pour vous contenter. Elle va à la porte en tâtonnant.

Le Compere Morin.

Eh, bien, venez-vous ?

La Mere Durand.

Oui ; c’est que je n’ai pas de lumiere, en avez-vous ?

Le Compere Morin.

Oui, oui ; j’ai ma lanterne.

La Mere Durand ouvrant la porte.

Vous croyez donc m’apporter Robin ?