Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/151

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Lebrun.

Bon ! c’est toujours là l’effet que produisent des grands yeux, ils semblent regarder tendrement tout le monde ; on ne doit jamais compter sur ces yeux-là.

Le Comte.

Quoiqu’il en soit, tu ne parviendras pas à détruire l’espoir qui m’a séduit.

Lebrun.

À la bonne heure, puisque cela vous plaît ; mais s’il est ainsi, je dois vous avertir de prendre garde à vous.

Le Comte.

Comment ?

Lebrun.

C’est que Madame la Commandante vous regarde souvent d’une façon à déranger vos projets ; parce que quand la jalousie s’en mêle une fois, il arrive souvent que…

Le Comte.

Eh, tais-toi. Voici le Commandant & le Major, ainsi…

Lebrun.

Ah, j’oubliois. J’ai une lettre à vous remettre.