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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/157

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Le Commandant.

Eh non, non, j’ai bien un peu de goûte à ce genou-ci, mais ce n’est pas cela. Caporal ?

Le Caporal.

Mon Commandant ?

Le Commandant.

Qu’on ne laisse approcher d’ici personne quelconque.

Le Caporal.

Cela suffit, mon Commandant.

Le Commandant, au Comte.

Vous voyez que, malgré les ordres de la Cour, je vous ai traité en ami, & que…

Le Comte.

Je suis pénétré de vos bontés, Monsieur, & je voudrois qu’il me fût possible de vous prouver combien j’en suis reconnoissant.

Le Commandant.

Je vous en procurerai l’occasion, Monsieur le Comte.

Le Comte.

Je serai trop heureux ; ordonnez, je vous prie.