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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/161

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Le Commandant.

Tout de bon ? Écoutez donc ? J’ai fait une assez belle défense, mais je ne peux plus tenir, il faut bien capituler & rendre les armes ; je sens qu’elle est faite pour tout vaincre, & elle doit en user généreusement avec moi. Dites-lui bien, je vous prie, que c’est pour toute ma vie que je m’engage à servir sous ses drapeaux.

Le Comte.

Ne vous inquiétez pas, je lui parlerai comme pour moi-même.

Le Caporal.

Madame la Commandante vient par ici ; faut-il la laisser approcher, mon Commandant ?

Le Commandant.

Sans doute, sans doute. Au Comte. Tâchez, je vous prie, d’aller aux nouvelles, de voir la Marquise, & vous me direz tantôt ce que vous aurez appris. Je vous demande pardon, Monsieur le Comte.

Le Comte.

Vous vous moquez de moi, Monsieur le Commandant.