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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/224

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Scène II.

LA COMTESSE, LE MARQUIS, ADÉLAÏDE, COMTOIS, LA FRANCE.
La Comtesse en peignoir, un Livre à la main, une Boëte à tabac, des Lettres & parlant à ses Laquais.

La France, des réponses à mes trois Lettres. La France sort. Comtois, mes Chevaux, pour aller chercher le Docteur Bristol, s’il n’est pas ici dans une heure. Ah, courez après la France ; voici encore une Lettre pour Monsieur Floux le Peintre. Au Marquis. Monsieur le Marquis, je suis aujourd’hui dans un état cruel ! Je ne vous dirai pas un mot ; car je n’ai pas la force de parler. À Adélaïde. Mademoiselle, vous ne pensez à rien. Prenez donc ce Livre. Je dis le Livre, & non pas la Boëte.

Le Marquis.

Vous avez mal dormi cette nuit, peut-être ?

La Comtesse.

Oh, dormi ! je ne dors plus : je rêve, je me retourne, c’est un vrai tourment que cela, &