Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/55

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de vous voir, je vous retrouve & vous ne me regardez plus avec cet air sévere…

La Comtesse de Griseville.

Non, Monsieur le Vicomte…

Le Vicomte de Grandcour.

Mon bonheur me confond !

La Comtesse de Griseville.

Apprenez…

Le Vicomte de Grandcour.

Que de graces, que de charmes !

La Comtesse de Griseville.

Quoi, vous trouvez encore…

Le Vicomte de Grandcour.

Ah, jamais vous n’avez été si belle.

La Comtesse de Griseville.

Vous me flattez.

Le Vicomte de Grandcour.

Non, mon cœur me dit que je ne puis vous tromper, l’amour le plus pur & le plus violent en meme-tems y régnera toujours, sans cesse occupé de vous… Mais votre sévérité auroit-elle un terme enfin, vous lasseriez-vous de cet excès de rigueurs ? Ah, Madame ! Il tombe à genoux.