Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/91

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le Marquis.

Il a raison. Eh bien, Monsieur le Chevalier ?

La Comtesse.

Ah ! voilà le Marquis qui prend intérêt à ceci.

La Baronne.

Paix donc, Madame.

Le Chevalier.

Le dernier homme a fini avec elle, on ne peut pas plus mal, il y a trois mois ; c’est une femme d’une sensibilité singuliere, elle savoit que j’étois lié avec lui, de que je blâmois sa conduite très-fort, malgré cela je n’osois pas la voir.

Le Marquis.

Pourquoi donc ? J’aurois à votre place essayé de la consoler.

La Comtesse.

Voyez comme ces Messieurs pensent de nous, & s’ils ne nous dictent pas la conduite que nous devrions tenir.

Le Marquis.

Nous pensons d’après ce que nous avons vu & ce que nous voyons arriver tous les jours.