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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/121

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Poitevin.

Voyons à présent si vous me ferez pendre.

M. de Lépargnau.

Oui, si tu ne veux pas te taire.

Le Chevalier.

Poitevin, je vous défends de parler davantage.

Poitevin.

Monsieur, vous êtes mon maître & je dois vous obéïr ; mais si Monsieur de Lépargnau ne consent à finir votre mariage, je quitte votre service, pour avoir le plaisir de dire à tout Paris qu’il prête à la petite semaine.

Mde de Mont-Joyeux.

Mon Frère, voyez à quoi vous vous exposez, & quel vilain métier votre avarice vous fait faire.

M. de Lépargnau.

Rendez-moi mes cinquante louis, & je consens à tout.

Mde de Mont-Joyeux.

Les voilà.

M. de Lépargnau.

Je voulois conserver le bien de ma Fille ;