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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/310

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j’y vois déjà tout ce qui m’a fait t’aimer ; il resserre nos liens, il augmente leurs charmes.

André tenant toujours Cécile.

Il double notre existence !

Ils s’approchent doucement du Berceau. André, à genoux, regardant son Fils & Cécile tour-à-tour tient la main droite de Cécile avec les deux siennes ; l’autre main de Cécile, qui est debout, est appuyée sur l’épaule d’André.

La Mère Toinette & Toinon, un peu éloignées, expriment leur admiration.

Combien nous sommes vengés de cette haine cruelle & déraisonnable qui a divisé nos Parens !

Cécile.

Je voudrois que ce qui en reste, pût la bannir pour toujours, en se réunissant comme nous.

André.

Je n’ai plus qu’un Oncle, que je n’ai jamais vu.

Cécile.

Et moi, des Parens éloignés, & peut-être