toute la nuit ; puis sur le matin, ils commencèrent un bombardement d’assommoir de gros calibres (210) et c’est ainsi qu’après un bombardement intense de trente heures, les boches nous attaquent. Nous devions attaqué a midi, ils ont prévenu notre attaque, en nous attaquant eux-mêmes a neuf heures du matin le 1er Août.
Nous étions fiévreux, sous ce bombardement terrible notre artillerie avait peu répondu, nous n’avions pas su manger depuis notre arrivée, nous mourrions de soif ; lorsque je sortis la tête du trou d’obus, un avion boche survolé nos positions a très faible hauteur, et tire avec sa mitrailleuse dans ma direction.
Je prévins les camarades que quelque chose d’anormal se passait, et en effet a cet instant les Boches avancaient sous leurs propre bombardement qui n’avaient pas ralenti, et eurent même des tués par leur artillerie.
Alerte. ! ! Mon escouade se préparant au combat, notre chef de section, le S/Lieutenant