Page:Carnet de guerre d'Alton Dondeyne.pdf/80

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Gros, vint se joindre a nous.

On vit les Boches s’avancaients, noirs comme des Sénégalais, avec leur casque de guerre, en forme de chaudron, leur donnaients un air terrifiant. Ils avancaient confiants, croyant que tout avait étaients balayés par leur artillerie. ! Nous étions huits, dans notre trou d’obus, dès qu’ils furent a cinquantes mètres, nous sautâmes tous comme des diables a ressorts, et tirames plusieurs rafales de coups de fusils. Les Boches surpris, marquèrent un temps d’arrêt mais au même instant, un feu de fusil-mitrailleur on couchè quatre des nôtres, et plusieurs grenades éclatérent a proximité, je me retrouve, cherchant une issue pour me replier, impossible !

Les Allemands venaient de tous cotés, nous étions entouré, les deuzièmes lignes avaient étaients enlevés avant nous, nous ne pouvions plus résister Ils sont là ! a trente mêtres, vingts métres…… nous ne sommes que quatre… ! Voyans que notre sacrifice serait inutile notre chef de section jette son révolver en l’air et nous mettions bas les armes.