Page:Carnet de guerre d'Emile Chollet.pdf/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
13

Il est 19h je suis au Cercle.

Tantôt je suis allé voir Rabusseau avec qui je suis resté 2 heures, puis je suis revenu au camp où je comptais trouver des lettres, mais, point, un colis de mes Parents que j’attendais en ayant été averti par lettre puis un autre de Germaine, chère petite mignonne, Merci à tous.


J’ai préparé toutes mes affaires pour le départ. Henrique m’a offert de m’en porter un peu car j’en ai beaucoup. Il va donc me porter les conserves de mes Parents et de Germaine. — Que ça va être dur cette marche ! Ensuite !…


7/2 — 17. : Le matin réveil à 4h½, chose bien inutile puisque nous ne sommes partis qu’à huit heures. Nous avons marché 3h½ maintenant c’est la halte. —

J’en ai assez, je suis très fatigué. Nous mangeons montons la toile de tente : je dors quelque heures l’après-midi. Augé se débrouille pour avoir du foin, nous serons mieux que sur la terre.

En venant nous avons traversé le Galicote nous sommes près du camp de Jamli ? [illisible]. (censuré)


Je vous embrasse tous avant de me coucher il est 18 heures.


8/2 — 17 : Départ à 10h½ ce qui fait qu’on a grandement le temps de se préparer, mais quel vent ! jamais je n’en ai vu un pareil, les toiles de tentes sautent, oh là là !… et froid ! Quel froid, je mets mes gants, mon passe-montagne, tout le monde est emmitouflé, c’est le vent qui est froid