Page:Carnet de guerre d'Emile Chollet.pdf/52

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service. Ce soir j’espère en avoir d’autres.

Nous sommes au milieu des Rochers, quels combats il a dû y avoir par ici, les douilles de cartouches Françaises et Bulgares éparses à terre en témoignent.


10 Mai 1917.— Ce matin au petit jour le bruit de la cannonade m’a réveillé : quel bombardement, puis la mitrailleuse se fait entendre sans arrêt que doit-il se passer ?

Cet après-midi a été très calme. Les avions sont venus comme chaque jour nous visiter, les avions par eux-même ne sont pas très dangereux, puisque ce ne sont pas des appareils de bombardement.— mais le hic c’est que nos [illisible] tirent dessus et que selon notre expression les éclats « nous indiquent… la guerre ? » ce qui n’a rien de très réjouissant ! —

A dix heures chanvois le Vaguemestre est venu nous apporter des colis, j’en avais un de Madame Baronnet, d’excellents chocolats, comme elle est gentille ! Puis chanvois nous a dit que ce soir nous aurions des lettres, aussi j’attends avec impatience le ravitaillement.—


11 Mai 1917.— Le matin grand chahut, l’artillerie remet cela ! — encore attaque, on ne sait encore rien sur ce qui c’est passé — Des blessés passent pauvres diables doivent-ils souffrir dans les caquolets portés par les mulets.—

Les Serbes auraient attaqués ?