Page:Carnet de guerre d'Emile Chollet.pdf/69

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les femmes sont à pied et portent les outils agraires, l’homme est souvent — pour ne pas dire toujours — en amazone sur un bourricot. — l’homme a les bras ballants les femmes sont toujours chargées !

Quels feignants ces mâles là !… ils me dégoûtent profondément.-

17-18-19 Juillet.1917 — Nous sommes encore à Obstrina, cela m’étonne fort — Rien de nouveau si ce n’est que chaque jour ils font pendre 2 comprimés de quinine, il y a un service de santé spécial pour venir dans chaque unité faire des analyses pour se rendre compte si tout le monde en prend.— Hier soir, bonne nouvelle ! xxxxxxx le courrier passe ? [illisible] par l’Italie, nous aurons à partir du 20 des lettres 3 fois par semaine ça c’est chic !  !.-


du 20 au 26 Juillet. — les derniers jours rien ! J’ai eu des lettres qui n’ont mis que 10 jours pour venir, même une de P… n’en a mis que 8. — on commence à être mieux mais j’ai été un peu fatigué pendant 2 jours.

La S. Projete s’enfuit d’ici après demain — Enfin hier j’ai été averti de quelques changements — A partir de demain matin j’aurai 100 marsouins, oh ! ironie ! Des 9 travailleurs que j’avais avant, quel changement — J’ai reçu ce soir l’ordre du colonel me disant de rester ici à m’occuper des réparations — il y a un officier comme « conseiller technique » seulement — je n’ai pas de détails réparez la route m’a-t-on dit vous avez la direction générale -