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Je pars de Porodin à pied ; un mulet transporte mes affaires — j’arrive à Monastir vers 16 heures je passe une bonne nuit et à 9h30 le lendemain, départ avec le Lt Bocri et le Gd commandt la 27/6 — le secteur est pénible car on monte et descend sans cesse — nous rentrons à 11 heures 30, je suis assez fatigué le soir même à 16 heures je repars à pied pour Porodin j’y arrive à 18 heures, j’ai bien marché ! —

Deux jours après le 19 au soir je suis encore seul avec la section : 53 hommes. Gestheim le sergt qui était avec moi ne vient pas ; décidément je n’ai pas de chance ; çà va encore être du travail et du tourment pour moi. — Nous partons à 18 heures ; 30 des voitures nous suivent portant nos paquetages que prendront des mulets arrivés à Monastir. Nous y passons à xxxxxxx 21h — Là il y faut former deux groupes, l’un pour aller à Lacroix ; la 11e Escouade, la mienne nous travaillerons à l’observatoire d’artillerie du point de 1248. Les deux autres 10 et 12 iront à chevusson ? [illisible] travailler à un abri et à une piste. C’est le Sgt Plantier qui ira avec eux quand il rentrera. —

Enfin après une route très pénible parce que très accidentée, et que la nuit est très noire nous arrivons il est 0h30. Ce qu’il y a de bien ce sont les abris…

Je m’installe donc ; j’ai un cuistot très aimable qui s’occupe de toutes mes affaires il fera la cuisine pour moi. — Je dors bien. — Et le lendemain je pars reconnaître les chantiers pour les caporaux et maître-ouvriers ça me fait pas mal de chemin !

Le soir la première équipe de 1248 monte à 20h