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À intervalles différents, je fis trois fois le même manège.

Puis le ravitaillement devenant plus abondant, notre portion de pain quotidienne augmentait. Nous avions alors deux cents cinquante grammes.


Les allemands rentrent les foins dans les granges. À la maison, ils emplissent, jusqu’au faîte, les trois tas où ils ont démoli les seulins.

Puis un grand feldwebell, que j’entrevois de temps en temps, vient fermer soigneusement les portes au cadenas.

Quand ils battront l’avoine, les allemandsen apporteront plusieurs milliers de sacs d’avoine de diverses dimensions, dans le tas à la batteuse. Le feldwebell reviendra fermer la porte, s’assurer que toutes quatre sont bien closes et je ne le reverrai plus avant