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Je vis une petite grue ⁁aupres d’une voie de garage.

Peu de temps apres, M. Loth m’apprit que les allemands brûlaient leurs cadavres dans les usines Arbel à Douai, et dans les Hauts Fourneaux à Haumont près de Lille.

À cette époque on évaluait à huit mille le nombre de soldats enterrés à Croisilles.


M. l’abbé Béhal a été évacué lors de la grande évacuation le neuf Octobre.

Nous avons parfois une messe d’un prêtre allemand.

À Ecourt, j’apprends qu’un prêtre vient d’y être évacué. Je vais lui proposer de venir à Croisilles. « Volontiers, me répond-il, mais nous avons ici un commandant terrible, on ne peut l’aborder. – Allons le voir, si vous voulez. » — Au premier abord, je constate que ce comman-