Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/104

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
( 94 )


tir dans cet état, sans me rappeler la scène qui s’était passée entre Mme Durancy et l’inconnu ; mon cœur palpitait ; un baiser que Jeannette me donne sur la bouche m’enflamme ; je le lui rends en la serrant dans mes bras. Alors, elle relève ses jupons et son ventre est appuyé contre le mien ; ce doux contact m’électrise, à l’approche de sa main, qu’elle passe entre mes deux cuisses. Je les entr’ouvre avec volupté, bientôt son doigt s’anime… Quels délices… Je rendais au centuple les baisers qu’elle me donnait ; je la serrais dans mes bras… Je relevais son jupon jusqu’au milieu des reins, et je caressais son joli derrière. Les atteintes du plaisir se font sentir ; mes cuisses se soulèvent amoureusement ; mes jambes se croisent sur sa croupe, et, dans cette attitude, la