Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/103

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s’y préparer, et nous voici bientôt en jupons courts, en blancs corsets. Nous convînmes que celle qui trousserait l’autre le plus haut lui imposerait telle peine qu’elle jugerait à propos. La robuste Jeannette me saisit aussitôt, me renverse sur le lit. Malgré mes efforts, je vois bientôt mes jupons voler par-dessus ma tête. Jeannette triomphe, aussitôt elle me dicte ses ordres : je me tiens debout, elle me bande les yeux, me fait relever mes habits jusqu’à la hauteur de mes reins ; dans cet état, elle se récrie sur la beauté de mon corps. Ses caresses réitérées attestent son enthousiasme, il me semblait que les rives du séjour des plaisirs se gonflaient. Jeannette y mit la main, comme j’allais l’en prier. J’étais toute en feu ; elle me renverse sur le lit et se couche sur moi. Je ne pus la sen-