Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/110

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été excitée par le même plaisir, qui avait sur moi le même effet : un léger frémissement qui s’était opéré dans Jeannette au moment de l’éjaculation, concourait à me le persuader. Après l’avoir considéré attentivement, je finis par le couvrir de baisers. Après quoi je me mis au lit, où bientôt je m’endormis.

J’avais eu la précaution de m’éloigner assez de mon joli dormeur pour ne lui laisser aucun soupçon ; je me faisais un charme de me laisser surprendre à la première occasion où nous recommencerions nos jeux. — Comment, Caroline, Jeannette ne s’éveilla pas, ne te le fit pas ! — Il faut encore que j’attende ! Ah ! maudite dormeuse, pourquoi buvais-tu du flacon ! — En vérité, Caroline, je ne puis plus attendre, dépêches-toi de