Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/113

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 103 )


étaient si fines que leur chute me flattait infiniment : leur chatouillement me faisait écarter les cuisses ; les pointes effleuraient cette partie qui avoisine le temple de l’amour. Je fus souvent dans le cas de recevoir cet agréable châtiment, car il était bien difficile d’exécuter exactement ce qu’elle m’ordonnait. Il fallait tour-à-tour découvrir mes cuisses à la moitié, aux trois quarts, enfin jusqu’à la hanche ; une autre fois c’était la fesse droite ou mon gazon. Je ne réussis que dans deux points, ce fut de relever ma chemise successivement jusqu’au-dessus de ma croupe et à la hauteur du nombril : aussi, pour prix de mon adresse, ces deux parties de mon corps furent couvertes de baisers. Cependant le feu de l’amour me pénètre par degré ; combien j’étais amoureuse de celle qui