étaient si fines que leur chute me flattait
infiniment : leur chatouillement
me faisait écarter les cuisses ; les pointes
effleuraient cette partie qui avoisine
le temple de l’amour. Je fus souvent
dans le cas de recevoir cet agréable
châtiment, car il était bien difficile
d’exécuter exactement ce qu’elle
m’ordonnait. Il fallait tour-à-tour découvrir
mes cuisses à la moitié, aux
trois quarts, enfin jusqu’à la hanche ;
une autre fois c’était la fesse droite ou
mon gazon. Je ne réussis que dans
deux points, ce fut de relever ma chemise
successivement jusqu’au-dessus
de ma croupe et à la hauteur du nombril :
aussi, pour prix de mon adresse,
ces deux parties de mon corps furent
couvertes de baisers. Cependant le feu
de l’amour me pénètre par degré ;
combien j’étais amoureuse de celle qui
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