en développait les effets avec tant d’agrément
et de délicatesse. Jeannette,
me voyant animée, change aussitôt ses
ordres : elle se lève, me fait tenir debout
sur le lit, me fait écarter les
cuisses, sa bouche s’approche, sa langue
joue légèrement ; d’une main elle
enlace mes reins, et de l’autre elle
continue de me fustiger ; elle s’arrête
de temps en temps.
Ah ! Jeannette, lui dis-je dans ces intervalles, qu’il est doux de perdre au jeu avec toi ! ma chère Jeannette, l’ivresse où tu me plonges me met dans l’impossibilité de te résister. Elle me fait encore changer de position : toutes ces mutations, en suspendant le cours des délices que mon ame savourait, ne tendent qu’à stimuler mes désirs ; tous les pores de mon corps semblaient s’ouvrir pour leur donner un libre passage. Jean-