de mon déguisement. Il y a environ
trois mois que madame Durancy se
promenait hors la ville, le long du
fleuve, j’étais assis triste et rêveur,
sur un tertre élevé, j’étais vivement
affecté d’un vol que l’on m’avait fait ;
cent louis, reste unique des débris de
ma fortune que de malheureux procès
avaient dévorée, en causant la mort
d’un de mes parens, venaient de m’être
enlevés à l’auberge où j’avais couché.
Près d’une grande ville, sans ressource,
sans connaissance, je réfléchissais
à ce que je devais faire, lorsque
cette dame vint s’asseoir à côté de moi,
accompagnée d’une personne qui me
parut de ses amis : nous engageâmes
la conversation ; mon sort l’intéressa
au point qu’elle m’invita à la suivre.
Nous partîmes, elle me conduisit chez une dame de sa connaissance,