Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/124

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 112 )


ah ! Monsieur, de la modestie ! dit madame Durancy, vous faites l’enfant ; allons, aidez-moi. L’autre femme à qui s’adressaient ces paroles, déboutonne mon habit, et me l’enlève ; madame Durancy s’attache à mon haut-de-chausse, il est bientôt sur mes talons.

Voyons donc à présent, Monsieur, de la pudeur : tirons-lui sa chemise par en haut. Ah ! ah ! s’écrie-t-elle, à mesure qu’elle remontait, et c’est donc ceci que Monsieur ne voulait pas nous montrer ; effectivement, il avait raison, il a un assez joli bijou ; en parlant ainsi, elle le pressait délicatement de manière qu’il remplit bientôt sa main ; vous êtes un petit polisson, me dit-elle, en me frappant légèrement sur le derrière, elle se mit ensuite à arranger mes cheveux ; de crainte que