Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/123

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et nous arrivons dans une maison où l’on nous introduisit dans une chambre retirée.

Une femme entre portant quelques hardes, et madame Durancy, après les avoir examinées, m’apprend qu’elles me sont destinées : c’étaient des habits de femme. Mon enfant, me dit-elle, je vais vous conduire chez moi, vous y resterez jusqu’à nouvel arrangement ; mais comme mon mari est singulièrement jaloux, sous ce déguisement vous ne lui ferez aucun ombrage. Maintenant, que je vous apprenne à vous habiller, de crainte que votre mal-adresse ne vous décelle ; allons, à bas tous vos vêtemens. Sa présence à cette nouvelle toilette m’intimidait au point que je ne m’acquittai qu’avec lenteur de cette opération. Les deux femmes s’impatientèrent ; ah !